La mort du président burundais Pierre Nkurunziza est survenu lundi et le gouvernement a fait cette annonce mardi 9 juin 2020. Suite à cette annonce, l’organisation de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch (HRW) a réagi.
Selon le directeur de Human Rights Watch (HRW) en Afrique centrale, Lewis Mudge, cité par BBC, la mort du président burundais Pierre Nkurunziza devrait permettre aux victimes de son régime « impitoyable » de connaître la vérité sur les crimes commis pendant sa présidence. Il a également indiqué que le désormais ancien président burundais avait gouverné par peur et opéré « un système synonyme des pires violations des droits de l’homme ».
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HWR souligne par conséquent, que Pierre Nkurunziza a laissé un héritage qui sera défini par la répression brutale des manifestations de 2015 organisées à la suite de sa décision de briguer un troisième mandat controversé. Notons que le défunt avait, de son vivant indiqué qu’il ne se présenterait pas pour un nouveau mandat, ce qu’il a respecté à la suite d’une nouvelle élection présidentielle cette année qui a vu l’élection d’un nouveau président. Pour rappel, Pierre Nkurunziza est mort des suites d’une crise cardiaque à l’âge de 56 ans.
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