Après l’annonce du décès du président du Burundi, Pierre Nkurunziza, la question de la succession au sommet de l’Etat divise la classe politique. Pour l’opposition, le respect de la constitution conduira inévitablement une nouvelle élection entre un et trois mois.
Alors que le pays se prépare aux obsèques du défunt président, Pierre Nkurunziza, la question de la succession agite les esprits. Pour le porte-parole du chef de file de l’opposition, la constitution est claire et son respect doit se faire à la lettre.
Le CNL d’Agathon Rwasa pointe du doigt une vacance du pouvoir, s’accordant sur l’intérim assuré par le président de l’Assemblée nationale, Pascal Nyabenda. Le parti, arrivé deuxième au triple scrutin du 20 mai dernier, précise qu’en fonction de la loi fondamentale du pays, le chef du parlement a, entre un et trois mois, pour organiser de nouvelles élections.
Investiture avancée du président élu!
Au sein de la majorité présidentielle, on souhaite avancer l’investiture d’Evariste Ndayishimiye, président élu à l’issue du vote du 20 mai. Pour l’heure, rien d’officiel n’a encore filtré au niveau de la cour constitutionnelle. Le président Pierre Nkurunziza est décédé, lundi 8 juin, des suites d’un arrêt cardiaque.
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