Le procès des militaires, accusés de massacre à Ngarbuh, dans la région du nord-ouest, s’est ouvert, mercredi, à Yaoundé. Selon le porte-parole de l’armée, trois militaires ont été inculpés pour assassinat de civils.
Trois militaires camerounais ont été inculpés pour assassinat de civils en février dernier à Ngarbuh, dans la région du nord-ouest du Cameroun. Selon le porte-parole de l’armée, ces soldats ont été placés sous mandat de détention provisoire à la prison militaire de Yaoundé. En effet, ils ont été inculpés, notamment de l’assassinat d’une vingtaine de civils, dont dix enfants, a ajouté le colonel Cyrille Atonfack Guemo.
Alors que l’armée avait nié ces massacres, une enquête lancée, sous l’égide du président, Paul Biya, avait établi la responsabilité des militaires. Selon Yaoundé, les soldats avaient paniqué en découvrant que des civils étaient morts sous leurs balles. Ils avaient alors tenté de masquer les faits « par des incendies ».
Par conséquent, le régime avait également été contraint de reconnaître qu’au moins dix enfants faisaient partie des victimes. Le président Biya avait alors ordonné l’arrestation des trois militaires et de dix miliciens. Pour l’ONU, au moins 23 civils, dont 15 enfants (neuf de moins de 5 ans) et deux femmes enceintes, avaient été tués.
L’article Cameroun: trois militaires inculpés pour massacre de civils en région anglophone est apparu en premier sur BENIN WEB TV.