Le dictateur nord-coréen Kim Kong-un a ordonné aux citoyens de remettre leurs chiens de compagnie – afin qu’ils puissent être tués pour la nourriture.
L’État ermite affirme que les chiens de compagnie sont désormais considérés comme un luxe «décadent» et «une tendance entachée »par l’idéologie “bourgeoise», et doivent être abandonnés, selon un rapport du média sud-coréen Chosun Ilbo.
Le média affirme que cette décision est probablement conçue pour apaiser la colère du public face à la chute économique du pays.
Une source a déclaré au média que Kim avait passé la commande en juillet.
“Les autorités ont identifié des ménages avec des chiens de compagnie et les forcent à les abandonner ou à les confisquer de force et à les abattre», a déclaré la source.
Une fois que les animaux sont rassemblés, il est rapporté que certains vont dans les zoos et certains sont vendus dans la restauration, où les chiens sont régulièrement consommés.
Pyongyang, comme le rapporte le Daily Mail, possède un certain nombre de restaurants spécialisés pour chiens.
Chosun Ilbo rapporte que bien que la possession d’animaux de compagnie ait longtemps été désapprouvée en Corée du Nord, l’État avait semblé céder depuis la fin des années 1990, lorsque les riches de Pyongyang ont commencé à posséder des animaux de compagnie comme symboles de supériorité.
Selon la source : «les gens ordinaires élèvent des porcs et du bétail sur leurs porches, mais des fonctionnaires de haut rang et les riches possèdent des chiens de compagnie, ce qui a attisé un certain ressentiment.»
Selon le Daily Mail, un rapport récent de l’ONU indique que jusqu’à 60% des Nord-Coréens sont confrontés à des «pénuries alimentaires généralisées».
Ces dernières semaines, de fortes pluies et des inondations ont suscité des inquiétudes suite aux dommages des cultures et aux approvisionnements alimentaires dans ce pays isolé.
La Société nationale de la Croix-Rouge de Corée du Nord est la seule organisation à avoir accès aux neuf provinces, et plus de 43000 bénévoles ont travaillé aux côtés des équipes de santé sur les efforts de prévention du COVID-19 ainsi que sur les travaux liés aux inondations, a déclaré Antony Balmain de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
“Des centaines de maisons ont été endommagées et de vastes zones de rizières ont été submergées en raison de fortes pluies et de certaines inondations soudaines», a déclaré Balmain, selon Reuters.
La Croix-Rouge nord-coréenne a déployé 43 000 volontaires pour aider les communautés à prévenir les épidémies de coronavirus et à fournir une aide contre les inondations.
Kim a déclaré une urgence le mois dernier et a imposé un confinement à Kaesong, près de la frontière intercoréenne, après qu’un homme qui avait fait défection vers le sud en 2017 soit retourné dans la ville présentant des symptômes de coronavirus.
Avec le coronavirus, le monde connaît une crise sanitaire sans précédent qui arrive à répercuter sur toutes les activités. Dans ce champ, les populations démunies sont les plus vulnérables face à la pandémie du coronavirus.
Comme c’est le cas en Indonésie où certaines populations financièrement pauvres vendent en effet leurs chiens pour quelques dizaines d’euros. Résultat : les ventes de chiens aux abattoirs se multiplient !
Mais dans certains pays, les chiens sont considérés comme “des humains” et occupent même des postes inimaginables. Comme c’est le cas à Fair Heaven, une ville de l’État du Vermont aux États-Unis dans laquelle un chien était candidat à la course au poste de maire honoraire de la dite ville.
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