Le vendredi dernier, la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) a ordonné au gouvernement la réintégration de l’ancien président, Laurent Gbagbo sur la liste électorale. Le Chef de l’Etat lui-même a répondu en indiquant que cette décision ne sera pas appliquée.
Dans le cadre de la présidentielle prochaine, la CADHP a demandé que l’Etat de Côte d’Ivoire réintègre le patron du Front Populaire Ivoirien, Laurent Gbagbo sur la liste électorale. C’est le vendredi dernier que l’institution a produit un communiqué à cet effet.
En visite d’Etat à Bouaflé, le Président de la République, Alassane Ouattara a répondu à cette exigence de l’institution judiciaire internationale en déclarant ceci : ” ce sont des décisions qui sont nulles et de nul effet, nous ne les appliquerons pas et nous n’avons pas l’intention de les appliquer”.
Dans sa déclaration, le Chef de l’Etat a aussi fait savoir que la Côte d’Ivoire est un pays souverain et qu’il ne permettra pas que les dirigeants d’institutions s’immiscent dans les affaires internes du pays.
Il a fait savoir de plus que sur les 54 États membres de l’union africaine il y avait 09 qui étaient membres de la Cour africaine, mais depuis le retrait de certains pays de l’institution, l’autorité de la Cour Africaine n’est reconnue que par 6 pays.
De ce fait le Président de la République, Alassane Ouattara affirme que la décision de la CADHP est “une décision nulle et de nul effet, qui n’est pas applicable et ne sera pas appliquée en Côte d’Ivoire “.
Les responsables de la Commission électorale Indépendante (CEI), l’instance en charge des élections présidentielles, expliquent que deux raisons peuvent expliquer le retrait d’un citoyen sur la liste électorale. Ces raisons sont les suivantes : la perte de ses droits civiques et le décès de l’électeur.
Ce sont les partisans de l’ancien président, Laurent Gbagbo qui ont déposé ses dossiers de candidature à la CEI le 31 août dernier.
Notons que sur 44 dossiers de candidature, le Conseil Constitutionnel n’a retenu que 4 candidats que sont : Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin dit KKB, Affi N’guessan et Henri Konan Bédié, mais deux d’entre eux entendent se retirer car selon eux, les conditions ne sont pas réunies.
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