Depuis l’annonce de la volonté du Chef de l’Etat Alassane Ouattara de briguer un troisième mandat à la tête de la Côte d’Ivoire, des manifestations ont éclaté à travers le pays. Suite à ces manifestations,
Pulchérie Gbalet, présidente d’alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI), mouvement de la société civile, a été arrêtée par des hommes encagoulés à Yopougon ce week-end.
L’information de son arrestation a été relayée par ses proches collaborateurs. Elle aurait été arrêtée dans la nuit du samedi 15 août alors qu’elle était en compagnie de certains de ses compagnons.
Selon plusieurs sources concordantes la présidente d’alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI), a été conduite nuitamment à la préfecture de police, sise à Abobo, l’une des communes les plus peuplées de la capitale économique ivoirienne. Nadège Konan, une de ses collaboratrices a indiqué que ses deux collaborateurs avec qui elle était ce jour-là sont aussi injoignables.
Elle serait selon nos sources l’initiatrice de la manifestation suivie largement par l’opposition ivoirienne, qui a entraîné de nombreux dégâts matériels et des pertes en vies humaines à Daoukro et à Bonoua. Elle aurait invité l’opposition et toute la société civile ivoirienne à faire barrage à l’ambition du Chef de l’État de briguer un troisième mandat.
Jusqu’a ce jour, aucune source sécuritaire n’a encore produit un communiqué relatif à cette arrestation. Mais après sa dernière conférence de presse au cours de laquelle elle invitait les populations à sortir, d’aucuns ont affirmé qu’elle aurait tenu des propos “subversifs”.
Notons qu’à la suite des manifestations éclatées qui ont été observées à travers tout le pays, pour dire non au troisième mandat d’Alassane Ouattara, les ivoiriens de la Diaspora sont également sortis massivement le week-end à Paris, pour eux aussi marquer leur désaccord face à ce projet.
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