Les réseaux sociaux prennent de plus en plus de place dans notre quotidien. Ils participent activement à la vie économique, politique, et aux débats sociétaux du monde entier.
Dans leur globalité, les réseaux sociaux permettent de diffuser les informations de manière presque instantanée et exponentielle, prenant plus de pas sur les médias traditionnels.
L’utilisation des réseaux sociaux chez les journalistes se démocratise davantage, la jeune génération y étant massivement présente, au travers notamment de l’écriture d’articles sur des blogs personnels, relayés via les réseaux sociaux.
C’est vrai que les réseaux sociaux et les médias traditionnels cherchent tous à tirer des revenus de la publicité. Ce qui influence sans aucun doute l’organisation de l’information des uns et des autres.
Twitter représente une part de plus en plus importante de la communication politique, chacun dispose aujourd’hui de son compte personnel pour s’exprimer, interagir numériquement avec d’autres personnalités politiques, ou encore réagir à ce qui se dit dans les médias ou à des propositions du gouvernement.
Les hommes et les femmes politiques utilisent les réseaux sociaux dans l’optique de faire circuler leurs idées, en étant le plus visible possible au quotidien, afin d’influencer l’opinion publique, même lorsqu’ils sont absents des médias traditionnels. C’est surtout dans ce cas qu’ils s’approprient les réseaux et particulièrement twitter, pour commenter l’actualité de leurs partis ainsi que celle de leurs opposants.
La multiplicité des supports d’information, souligne-t-il, est devenu un défi pour le journaliste qui doit s’en servir comme un outil de travail désormais. « Sans quoi son métier sera contesté par les citoyens lambda qui s’informent ailleurs. C’est au journaliste professionnel d’être vigilant sur la qualité de l’information contrairement aux autres qui se sont donnés la tâche d’informer le public. Tout est une question d’offre et de demande », selon le professeur Diomansi Bomboté.
Il fait remarquer que le public d’aujourd’hui n’a plus le temps d’attendre le compte rendu ou le récit du journal quelques heures ou même un jour plus tard. Il veut être informé en temps réel et c’est pourquoi les réseaux sociaux ont un certain succès. Le journaliste doit être encore plus performant.
Depuis quelques temps, les réseaux sociaux ont provoqué des chamboulements au niveau du quotidien des consommateurs. Fort de son caractère cognitif, chaque individu consomme concomitamment de l’aire mais aussi de l’information. Entre le besoin et la création du besoin, les médias sont devenus incontournables.
L’internet peut être considéré comme un media, qui est diffusé à une échelle mondiale.
Les réseaux sociaux sont devenus un moyen d’assurer une plus grande visibilité et viralité des articles rédigés par les journalistes.
Les réseaux sociaux peuvent également permettre la manipulation de l’information, menant ainsi à une désinformation partielle, voire totale.
Les nouveaux médias et les anciens ne sont pas opposables, mais au contraire complémentaire. Les nouveaux diffusent des informations non traitées, issues d’un réseau plus ou moins vaste, les anciens relaient et traitent avant d’informer.
En effet, les réseaux sociaux permettent une excellente diffusion de l’information, mais l’interaction de celle-ci avec les journalistes de métier est nécessaire afin de la rendre concise, précise et détaillée pour tout le monde.
Les réseaux sociaux sont donc désormais un outil très important dans le traitement actuel de l’information, mais peuvent parfois prêter à confusion, voire même mener à une certaine désinformation, d’autant qu’un évènement important peut facilement être utilisé afin d’influencer l’opinion publique.
L’internet en dépit de la résistance des médias traditionnels (télé, radio, presse…) a considérablement bouleversé le quotidien des consommateurs.
En conclusion, chaque type média comporte ses avantages et dois être utilisé selon la stratégie établie en amont. L’idéal est de trouver des synergies entre ces médias, qu’ils soient sociaux ou traditionnels.
Fatoumata Zahra Sissao