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Il reste quelques semaines avant la commémoration du tout premier anniversaire du décès du Daïshikan. En effet, le roi du Couper-décaler est décédé le lundi 12 août 2019 après un accident grave de moto le dimanche 11 août 2019.
Dans l’attente d’une célébration de l’anniversaire du Beerus Sama, beaucoup de révélations sortent de plus en plus des tripes des proches de DJ Arafat. Parmi ceux-ci, il y a Habib Maroan qui a décidé de tout dire sur les réelles raisons de la mort brutale de son ami. De fait, l’ex-manager porte un coup sérieux sur tous les ‘’chinois’’.
‘’Je le dis et je le répète, Yôrô s’est suicidé car il n’arrivait plus à supporter que sa côte baisse, que tout le monde lui ait tourné le dos. Comment lui, un artiste international se retrouve à Ivoire mix tv pour la promo d’un de ses tubes alors que normalement c’est sur Trace qu’il devait se retrouver pendant qu’on le boycotte. Les gens l’avaient fermé de partout, on racontait même qu’il ne gagnait plus de spectacle, Yôrô est mort de dépression, on a tous pensé qu’il était trop fort pour résister à tout. Alors que derrière cet homme dur qu’il nous montre y avait un ange qui avait aussi besoin de notre protection à tous car c’était notre favori mais à un moment on ne lui montrait plus cela’’, déclare-t-il.
L’ex-manager continue pour dire : ‘’On l’insultait, le critiquait de partout, même quand il avait raison, sans savoir que son comportement était sa façon à lui de mettre toujours le niveau du Game Couper-décaler très haut. La preuve, il n’est plus personne n’arrive à le faire, le niveau a baissé, le maître des buzz n’est plus, à vrai dire, Yôrô était une super star victime de sa venue trop tôt dans un monde au milieu showbiz trop jeune pour sa trempe. Booba le fait en Europe et ça réussi pourtant, ses fans l’aiment toujours. Mais nous, nous avons contribué à tuer notre Booba, qui donc autre que Yôrô dans le Couper-décaler peut rivaliser avec les autres artistes internationaux des autres pays ? Personne ! Je dis bien personne, repose en paix notre Yôrô national’’.
Patrick Bouyé
