La police nigériane a fermé, mardi, le siège du président Muhammadu Buhari et évacué ses membres et les employés qui s’y trouvaient. Cette fermeture fait suite à la crise au sein du parti présidentiel.
Le siège du Congrès des progressistes (APC), parti au pouvoir, au Nigéria, a été fermé, mardi, par la police, et ses employés obligés de quitter les locaux du parti. Sur Twitter, la police nigériane a indiqué que ce « déploiement vise à maintenir la paix en prévention de possibles troubles à l’ordre public« . Le parti présidentiel (APC) traverse une grave crise, depuis la suspension de son président, Adams Oshiomhole, un ancien proche du président Muhammadu Buhari, par une Cour de justice, début juin.
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Ce dirigeant contesté a fait appel de la décision de justice, alors que de nouveaux courants, nés, suite à la discorde, se revendiquent désormais la direction du parti. Dès lors, les tensions restent vives entre les protagonistes.
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Dans le rang des militants, l’intervention personnelle du président Muhammadu Buhari est sollicité pour mettre un terme à la crise.
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