Un autre mouvement armé vient de voir le jour au Soudan du Sud. Il est la création d’un ancien prisonnier politique, qui indique vouloir apporter un changement démocratique au pays, rapporte Sudan Tribune.
Le tout nouveau groupe rebelle armé du Soudan du Sud a publié un manifeste pour annoncer leur naissance, soulignant que « nous sommes le Mouvement du 7 octobre. Nous sommes les voix des citoyens collectifs et de la patrie sacrée qu’on appelle le Soudan du Sud ». Selon le chef du mouvement, Kerbino Agok Wol, la cause profonde de la crise se trouve dans le système de pouvoir et de répression de cette élite corrompue. Il décrit ainsi l’élite dirigeante actuelle du pays comme des «pillards» et préconise que tout le «système doit être éliminé».
Wol avait été arrêté le 27 avril 2018, sans inculpation, et incarcéré à la Maison Bleue à Juba. Après l’émeute du 7 octobre 2018, il avait été condamné à 10 ans de prison pour avoir participé à l’insurrection organisée par les détenus du centre de détention. Le président Kiir l’a cependant gracié et il a été libéré le 3 janvier 2020, dans le cadre de l’engagement du gouvernement à créer un environnement propice à la mise en œuvre de la paix.
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