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Libye : la France et l’Egypte pointés du doigt après une frappe aérienne dans l’ouest

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Des chasseurs bombardiers, ayant pris pour cible la base aérienne libyenne d’al-Watiya, dans l’ouest, seraient des avions Rafale, rapportent des sources, citées par The Arab Weekly.

Selon les médias, ce serait des avions Rafale qui ont bombardé la base aérienne d’al-Watiya dans l’ouest de la Libye. Si l’information est confirmée, l’auteur de la frappe se limiterait à deux puissances qui sont les seules à portée de la base, qui possèdent ce type d’avion. Il s’agit de la France et de l’Egypte. Les sources ont considéré l’attaque comme une réponse rapide à la visite du ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, à Tripoli, qui reflétait l’étendue de la persistance turque dans l’ouest de la Libye. La présence turque en Libye est très préoccupante pour le Caire et pour Paris, les poussant à élever le ton de leurs critiques à l’encontre d’Ankara. Le Caire a menacé d’intervenir militairement en Libye, si les milices de Tripoli, soutenues par la Turquie, tentaient d’avancer vers Syrte, tandis que Paris a qualifié les mesures turques d’ »inacceptables », soulignant qu’il ne permettrait pas que cela continue.

Mais cette récente frappe aérienne sur la base aérienne d’al-Watiya a montré que les lignes rouges, dans l’espace aérien, diffèrent des lignes rouges à terre, tracées par le président égyptien, Abdel Fattah al-Sisi. En effet, le fait de baser des avions de chasse et des drones militaires à al-Watiya constitue une menace directe pour toutes les unités de l’armée déployées à Syrte, à la base d’al-Jufra et dans l’est de la Libye. Sissi a évoqué la possibilité que son pays intervienne directement en Libye, soulignant que l’Égypte « ne permettra pas au conflit en Libye de traverser la ligne de Syrte ». Il a également souligné que «en ce qui concerne la sécurité de l’Égypte, al-Jufra est une ligne rouge que nous ne permettrons à aucune force de franchir».

Base militaire turque ou de l’OTAN

Des sites d’information égyptiens ont publié des photos non datées de batteries de missiles Hawk et de radars, qui, selon eux, faisaient partie des cibles attaquées à al-Watiya. L’armée nationale libyenne (LNA) s’était retirée de la base d’al-Watiya, après des frappes aériennes turques soutenues sur la base, permettant aux milices soutenues par Ankara du gouvernement de Tripoli de prendre le contrôle de la base. Depuis lors, plusieurs rapports font état d’un projet de conversion du lieu en base turque, évolution à laquelle la France s’oppose fermement. Selon certaines informations, Paris avait suggéré de le convertir en base de l’OTAN.

Dimanche, le gouvernement de Tripoli a accusé « une force aérienne étrangère » d’avoir bombardé la base d’al-Watiya, sans fournir de détails sur l’identité des avions attaquants ni sur les cibles touchées. Bien que les médias turcs et qataris aient nié qu’il y ait eu des victimes dans l’attentat, la source libyenne a confirmé que les raids ont causé la mort d’un certain nombre de soldats turcs, qui ont été transférés à l’hôpital de la ville d’al-Jamil, près de la base.

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Written by LAST OF AFRIKA

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