Ce roman, écrit par le Natif de Bandiagara, a beaucoup marqué et continue à marquer les esprits. Dans ce roman, Amadou H Bâévoque l’histoire d’un interprète à l’époque coloniale dénommé Wangrin. Doté d’une intelligence hors du commun, Wangrin s’est frotté aux colons et s’est relevé tête haute. Vu par certaines personnes comme un escroc de génie et au contraire par d’autres comme un héro incontournable.
Wangrin a connu, de sa naissance jusqu’à sa mort des événements héroïques. Il est parvenu à terrasser avec stratagème toutes les personnes qui se sont frottées à lui. Fidèle et allié de Gongoloma-Sooké, il a commencé ses roueries à Diagaramba. Wangrin a été tour à tour enseignant, interprète et commerçant. Il finit par être ruiné et de devenir clochard.
Il se hisse au sommet de la fortune et de la puissance grâce à son intelligence et sac connaissance des hommes. Il est parvenu facilement à depouiller les riches au profit des pauvres. A l’époque, le rôle de l’interprète était majeur. Ce poste permit à Wangrin de gagner beaucoup d’argent au détriment des riches. Après plusieurs années de profession d’interprète, il finit par acquérir une immense fortune. Cependant, il finit par perdre sa fortune.
Aspects dominants du roman !!
La colonisation : les populations locales étaient soumises à l’administration coloniale. Les chefs coutumiers devraient rendre des comptes aux commandants.
Le courage : Wangrin s’est montré courageux en tenant tête au Comte de Villermoz. Il a aussi abattu une panthère pour son griot.
La ruse : Wangrin a su manipuler tous ses supérieurs hiérarchiques et les chefs traditionnels qu’il a eu à rencontrer sur son chemin.
La tradition africaine : en fait dans l’ouvrage, il a des faits qui démontrent la présence de la tradition africaine tels que l’initiation, les pratiques animistes, les griots.