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Queen’s Interview : Saran Bah « au primaire déjà j’étais tout le temps miss de ma classe… »

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Du haut de ses 1m80, Saran Bah âgée de 25ans, est Miss Guinée Canada 2014 et a été élue deuxième dauphine « Miss Guinée 2019 ». Diplômée d’un bachelor en comptabilité à l’université d’Ottawa, au Canada, cette jeune fille qui incarne la beauté intellectuelle et physique est comptable de profession tout en exerçant son mandat de Deuxième Dauphine Miss Guinée.  Ayant la tête sur les épaules, Saran Bah est une amoureuse de la lecture, et mène une vie au service des gens. A travers son ONG « l’unité dans la diversité », elle mène plusieurs activités caritatives. A travers cet entretien Saran Bah nous livre ses débuts dans sa carrière, ses activités humanitaires, ses projets mais aussi sa playlist des artistes guinéens. 

 

 Pourrais-tu nous parler de tes premiers pas dans les concours de beauté que ce soit en Guinée ou à l’étranger ?

« J’ai toujours été passionnée de défilé dès mon plus jeune âge, au primaire déjà j’étais tout le temps miss de ma classe, représentant ainsi ma classe à la kermesse annuelle de l’école et en 9 ème année (au secondaire) j’ai décroché ma première Couronne étant ainsi sacrée Miss Saint Georges. Deux ans après étant maintenant au lycée j’ai participé au concours miss After School Crisber et ainsi raflé ma seconde couronne. En 2013, mes années universitaires débutent au Canada et je suis élue Miss internationale Moncton, concours regroupant toutes les nationalités présentes dans cette ville estudiantine. L’année d’après en 2014 je remporte le titre de Miss Guinée Canada. De là j’ai décidé de faire une pause sur les concours et me focaliser davantage sur mes études quoique participer à ces concours ne m’empêchait nullement d’exceller à l’école. Mais voilà l’éducation est prioritaire et je me suis promis que la prochaine fois que je participerai à un concours de beauté ça serait dans le but de décrocher l’opportunité de représenter mon pays à l’international, car avec toute humilité, je sais que j’ai ce qu’il faut pour représenter dignement et à bon escient les couleurs de ma patrie à l’international en la rendant fière. D’où ma décision en 2017 de participer à Miss Guinée national. Concours étant malheureusement suspendu pendant 2 ans, je n’ai pu y participer qu’en 2019 lorsque les activités reprirent ».

Certes tu n’as pas été élue Miss Guinée 2019 mais tu as été élue deuxième dauphine de l’édition, parle-nous un peu de ces moments

« Pour quelqu’un qui a réussi avec brio dans tous les concours en gagnant le titre, il serait malhonnête de dire que j’ai bien vécu les premiers moments de l’annonce de mon rang de deuxième Dauphine. Mais comme tout être humain on apprend que l’on ne gagne pas toujours et tout arrive pour une raison, c’est la volonté de Dieu et que si ça m’était destiné ça ne m’aurait pas raté. Je me suis donc fait une raison grâce à ma foi et en ne perdant pas l’objectif initial de vue. Le but n’était pas de gagner des couronnes supplémentaires mais d’avoir la chance et l’honneur de représenter convenablement mon pays à l’international et en étant réaliste et rationnelle, cette opportunité m’était toujours accessible étant dans le trio gagnant. J’ai gardé les pieds sur terre, je suis restée moi-même et continué le travail que je faisais déjà au préalable, car j’ai toujours mené une vie de service, toujours investie dans l’humanitaire avant Miss Guinée et bien après. C’est dans mon ADN, j’ai grandi avec cet état d’esprit là et j’ai vu mes parents et mes grands-parents faire, exemplaires sont-ils ».

Quelles sont les activités caritatives ou sociales que tu as réalisées depuis 2019 ?

« Des activités caritatives j’en ai beaucoup fait je ne pourrais toutes les énumérer, mais récemment j’ai eu à mener à bien un projet financé par le Pnud concernant la lutte contre le COVID-19 (de la conception à la réalisation) « le projet portait non seulement sur la sensibilisation mais aussi la distribution de kits sanitaires dans les marchés qui sont des lieux publics clés de la propagation du virus .

Justement à travers l’Harmattan Guinée je suis marraine du point de lecture de Lansebougni et avec l’équipe en place nous avons organisé des activités et invité les lycéens de l’école Koumandian Keïta afin de discuter de sujets dont l’excision, le mariage forcé (etc), ainsi que faire des résumés de textes et les outiller en technique d’écriture afin de mieux les préparer au bac et la vie en général. J’ai organisé avec des amis des collectes de fonds afin de venir en aide à l’orphelinat de Dabompa et également faire un cours de danse avec les enfants pour les égayer grâce à une monitrice de danse. Ce sont des activités parmi tant d’autres. Je mène une vie de service et ce depuis toujours, c’est dans mon ADN. À la fin de la journée ce qui m’importe c’est d’avoir autant d’impact que possible sur autant de monde que possible ».

 

Es-tu membre d’une ONG humanitaire ? Si oui, parle-nous de tes activités au sein de cette ONG 

« En plus des activités menées sur le terrain par mon ONG « l’unité dans la diversité » qui évolue dans l’éducation ainsi que l’ONG que je marraine « children need help » qui évolue dans l’amélioration des conditions de vie des enfants défavorisés. Que ça soit en termes de dons matériels, faire des repas de Noël, passer du temps avec les orphelins pour les égayer, leur fournir du matériel scolaire, aider à la scolarisation, venir en aider à des enfants malades atteints de cancer (le traitement médical).

On travaille notamment avec les orphelinats, d’ailleurs le 26 janvier 2020 nous avons effectué une sortie culturelle et éducative avec les enfants de l’orphelinat de BAMBETO et celui de Kipé. La première dame de la république nous a donné accès gratuit au jardin 2 octobre et à ses manèges à travers sa fondation Prosmi, les enfants ont donc passé la journée dans les meilleures conditions avec des jeux, initiation au contes, goûter au début et repas à la fin, puis vint le temps de la lecture, car il nous est important d’inculquer la lecture en eux et mettre l’emphase sur leur éducation, la maison d’édition l’harmattan Guinée nous a prodigué les livres requis car elle souhaite faire de Conakry la capitale africaine du livre, et nous partageons cette idéologie ».

                                                   

Pourrais-tu nous parler de tes projets à long et court terme ?

« Mes projets à court terme c’est de continuer mes actions humanitaires, les mener à bien et dignement représenter mon pays à l’international lors des concours de beauté auxquels la Guinée participent, il y en a un en particulier pour lequel je me prépare depuis maintenant 4 ans, et croyez-moi lorsque je dis que je suis prête à faire honneur à la Guinée, mon cher pays à l’international. D’ailleurs je vous invite tous à porter un œil attentif à la première édition du salon de la lecture en Guinée du nom de SALEC qui est une compétition inter scolaire et universitaire de la place afin de promouvoir le livre, inculquer la lecture dans le quotidien des jeunes et donner la chance à l’enfance déshéritée d’accéder au livre . Ce projet se déroulera en fin mars- début avril 2021 et a été initié par une jeune dame brillante du nom de Kadiatou Kaba avec l’appui de son équipe dont j’ai l’honneur de faire partie.

On parlera ensuite du long terme (rires) »

Quelle est ta source d’inspiration ?

« Ma source d’inspiration c’est ma famille, j’ai grandi dans l’état d’esprit qui se veut très ouvert, je peux être qui je veux et je peux faire ce que je veux tant que je ne fais de mal à personne ».

Tu peux nous dévoiler les noms de 5 artistes guinéens que tu aimes écouter ?

 « Les 5 artistes guinéens que j’écoute le plus sont Jupiter Davibe, Banlieuzart, Instinct Killer, Fodé Baro et j’aime bien la chanson « Gnari Djinna » de Saifond Baldé »

Ton mot de la fin ?

« Cultivons l’amour de soi et de son prochain, comprenons qu’on est tous un et unique peuple, aussi différents que nous sommes les uns des autres nous sommes tous autant similaires et c’est là la clé de notre épanouissement en tant que société « l’unité dans la diversité ». Investissons dans l’éducation car c’est le remède à tous nos maux. Sur ce, j’espère sincèrement que vous vous portez tous bien en ces temps qui courent, prenez soin de vous ».

 

Kadiatou Baldé

 

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Du haut de ses 1m80, Saran Bah âgée de 25ans, est Miss Guinée Canada 2014 et a été élue deuxième dauphine « Miss Guinée 2019 ». Diplômée d’un bachelor en comptabilité à l’université d’Ottawa, au Canada, cette jeune fille qui incarne la beauté intellectuelle et physique est comptable de profession tout en exerçant son mandat de Deuxième Dauphine Miss Guinée.  Ayant la tête sur les épaules, Saran Bah est une amoureuse de la lecture, et mène une vie au service des gens. A travers son ONG « l’unité dans la diversité », elle mène plusieurs activités caritatives. A travers cet entretien Saran Bah nous livre ses débuts dans sa carrière, ses activités humanitaires, ses projets mais aussi sa playlist des artistes guinéens. 

 

 Pourrais-tu nous parler de tes premiers pas dans les concours de beauté que ce soit en Guinée ou à l’étranger ?

« J’ai toujours été passionnée de défilé dès mon plus jeune âge, au primaire déjà j’étais tout le temps miss de ma classe, représentant ainsi ma classe à la kermesse annuelle de l’école et en 9 ème année (au secondaire) j’ai décroché ma première Couronne étant ainsi sacrée Miss Saint Georges. Deux ans après étant maintenant au lycée j’ai participé au concours miss After School Crisber et ainsi raflé ma seconde couronne. En 2013, mes années universitaires débutent au Canada et je suis élue Miss internationale Moncton, concours regroupant toutes les nationalités présentes dans cette ville estudiantine. L’année d’après en 2014 je remporte le titre de Miss Guinée Canada. De là j’ai décidé de faire une pause sur les concours et me focaliser davantage sur mes études quoique participer à ces concours ne m’empêchait nullement d’exceller à l’école. Mais voilà l’éducation est prioritaire et je me suis promis que la prochaine fois que je participerai à un concours de beauté ça serait dans le but de décrocher l’opportunité de représenter mon pays à l’international, car avec toute humilité, je sais que j’ai ce qu’il faut pour représenter dignement et à bon escient les couleurs de ma patrie à l’international en la rendant fière. D’où ma décision en 2017 de participer à Miss Guinée national. Concours étant malheureusement suspendu pendant 2 ans, je n’ai pu y participer qu’en 2019 lorsque les activités reprirent ».

Certes tu n’as pas été élue Miss Guinée 2019 mais tu as été élue deuxième dauphine de l’édition, parle-nous un peu de ces moments

« Pour quelqu’un qui a réussi avec brio dans tous les concours en gagnant le titre, il serait malhonnête de dire que j’ai bien vécu les premiers moments de l’annonce de mon rang de deuxième Dauphine. Mais comme tout être humain on apprend que l’on ne gagne pas toujours et tout arrive pour une raison, c’est la volonté de Dieu et que si ça m’était destiné ça ne m’aurait pas raté. Je me suis donc fait une raison grâce à ma foi et en ne perdant pas l’objectif initial de vue. Le but n’était pas de gagner des couronnes supplémentaires mais d’avoir la chance et l’honneur de représenter convenablement mon pays à l’international et en étant réaliste et rationnelle, cette opportunité m’était toujours accessible étant dans le trio gagnant. J’ai gardé les pieds sur terre, je suis restée moi-même et continué le travail que je faisais déjà au préalable, car j’ai toujours mené une vie de service, toujours investie dans l’humanitaire avant Miss Guinée et bien après. C’est dans mon ADN, j’ai grandi avec cet état d’esprit là et j’ai vu mes parents et mes grands-parents faire, exemplaires sont-ils ».

Quelles sont les activités caritatives ou sociales que tu as réalisées depuis 2019 ?

« Des activités caritatives j’en ai beaucoup fait je ne pourrais toutes les énumérer, mais récemment j’ai eu à mener à bien un projet financé par le Pnud concernant la lutte contre le COVID-19 (de la conception à la réalisation) « le projet portait non seulement sur la sensibilisation mais aussi la distribution de kits sanitaires dans les marchés qui sont des lieux publics clés de la propagation du virus .

Justement à travers l’Harmattan Guinée je suis marraine du point de lecture de Lansebougni et avec l’équipe en place nous avons organisé des activités et invité les lycéens de l’école Koumandian Keïta afin de discuter de sujets dont l’excision, le mariage forcé (etc), ainsi que faire des résumés de textes et les outiller en technique d’écriture afin de mieux les préparer au bac et la vie en général. J’ai organisé avec des amis des collectes de fonds afin de venir en aide à l’orphelinat de Dabompa et également faire un cours de danse avec les enfants pour les égayer grâce à une monitrice de danse. Ce sont des activités parmi tant d’autres. Je mène une vie de service et ce depuis toujours, c’est dans mon ADN. À la fin de la journée ce qui m’importe c’est d’avoir autant d’impact que possible sur autant de monde que possible ».

 

Es-tu membre d’une ONG humanitaire ? Si oui, parle-nous de tes activités au sein de cette ONG 

« En plus des activités menées sur le terrain par mon ONG « l’unité dans la diversité » qui évolue dans l’éducation ainsi que l’ONG que je marraine « children need help » qui évolue dans l’amélioration des conditions de vie des enfants défavorisés. Que ça soit en termes de dons matériels, faire des repas de Noël, passer du temps avec les orphelins pour les égayer, leur fournir du matériel scolaire, aider à la scolarisation, venir en aider à des enfants malades atteints de cancer (le traitement médical).

On travaille notamment avec les orphelinats, d’ailleurs le 26 janvier 2020 nous avons effectué une sortie culturelle et éducative avec les enfants de l’orphelinat de BAMBETO et celui de Kipé. La première dame de la république nous a donné accès gratuit au jardin 2 octobre et à ses manèges à travers sa fondation Prosmi, les enfants ont donc passé la journée dans les meilleures conditions avec des jeux, initiation au contes, goûter au début et repas à la fin, puis vint le temps de la lecture, car il nous est important d’inculquer la lecture en eux et mettre l’emphase sur leur éducation, la maison d’édition l’harmattan Guinée nous a prodigué les livres requis car elle souhaite faire de Conakry la capitale africaine du livre, et nous partageons cette idéologie ».

                                                   

Pourrais-tu nous parler de tes projets à long et court terme ?

« Mes projets à court terme c’est de continuer mes actions humanitaires, les mener à bien et dignement représenter mon pays à l’international lors des concours de beauté auxquels la Guinée participent, il y en a un en particulier pour lequel je me prépare depuis maintenant 4 ans, et croyez-moi lorsque je dis que je suis prête à faire honneur à la Guinée, mon cher pays à l’international. D’ailleurs je vous invite tous à porter un œil attentif à la première édition du salon de la lecture en Guinée du nom de SALEC qui est une compétition inter scolaire et universitaire de la place afin de promouvoir le livre, inculquer la lecture dans le quotidien des jeunes et donner la chance à l’enfance déshéritée d’accéder au livre . Ce projet se déroulera en fin mars- début avril 2021 et a été initié par une jeune dame brillante du nom de Kadiatou Kaba avec l’appui de son équipe dont j’ai l’honneur de faire partie.

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Quelle est ta source d’inspiration ?

« Ma source d’inspiration c’est ma famille, j’ai grandi dans l’état d’esprit qui se veut très ouvert, je peux être qui je veux et je peux faire ce que je veux tant que je ne fais de mal à personne ».

Tu peux nous dévoiler les noms de 5 artistes guinéens que tu aimes écouter ?

 « Les 5 artistes guinéens que j’écoute le plus sont Jupiter Davibe, Banlieuzart, Instinct Killer, Fodé Baro et j’aime bien la chanson « Gnari Djinna » de Saifond Baldé »

Ton mot de la fin ?

« Cultivons l’amour de soi et de son prochain, comprenons qu’on est tous un et unique peuple, aussi différents que nous sommes les uns des autres nous sommes tous autant similaires et c’est là la clé de notre épanouissement en tant que société « l’unité dans la diversité ». Investissons dans l’éducation car c’est le remède à tous nos maux. Sur ce, j’espère sincèrement que vous vous portez tous bien en ces temps qui courent, prenez soin de vous ».

 

Kadiatou Baldé

 

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